mercredi 22 août 2012

Histoire de la laideur - Umberto Eco


Ce voyage, proposé par le sémiologue et écrivain Umberto Eco, répertorie avec finesse les différentes manifestations du laid au fil des siècles. Il s'appuie sur une iconographie très riche, en puisant essentiellement dans l'histoire de l'art. Cet ouvrage permet de commencer à répondre à la question "pourquoi est-ce laid ?". Les réponses sont multiples et parfois surprenantes puisqu'elles réveillent une partie de notre inconscient collectif. Loin d'être un catalogue iconographique d'universitaire, ce travail est accessible sans vulgarisation excessive, avec la plume d'Eco qui colore le tout. J'y ai découvert le concept freudien de "L'inquiétante étrangeté"  qui peut correspondre à une situation mettant mal à l’aise, qui suscite une épouvante angoisse due à une la rupture avec la rationalité rassurante du quotidien. On retrouve ce sentiment, parfaitement exprimé par certains artistes, lorsque l'on regarde certaines oeuvres d'arts. Eco donne en exemple la peinture de Balthus "la chambre" .Mais il me viendrait aussi à l'esprit certaines oeuvres de Goya ou à certaines peintures de "jeune fille et la mort" de la Renaissance germanique ou encore l’œuvre d'Edvard Munch.




dimanche 19 août 2012

Nature morte

Dans la tradition de la peinture flamande, je m'exerce à quelques peintures à l'huile, dont voici les deux premières en cours. Il faut s'armer de patience pour supporter les temps de séchage dans une aire où on exige du résultat rapidement. Des dosages précis et modérés de siccatif et une méthode structurée semblent seuls permettre de réduire juste un peu les temps d'attente entre les "séchages", sans risquer de détériorer l'"épiderme" de la peinture. Croiser la réalisation de plusieurs peintures est aussi une solution efficace. 

Natures mortes en cours...

  1. Nature morte aux raisins : première peinture avec une réappropriation des techniques qui m'a pris beaucoup de temps à cause de quelques maladresses, nécessitant d'augmenter le nombre de couches et les séances. La grisaille est presque finie, à moi la couleur d'ici normalement 3 à 4 semaines. 
  2. Nature morte à la pince de crabe : deuxième peinture, plus petite, avec une méthode déjà plus aboutie, tirant profit des leçons de la peinture précédente. La semaine prochaine, j'attaque le lit de la peinture au  brun van Dyck.